Cette rencontre en appellera de nombreuses autres, puisque leur but est de mettre en place une politique tarifaire préférentielle pour les personnes bénéficiant des minima sociaux, à savoir le RMI (revenu minimum d’insertion), l’API (allocation aux parents isolés), l’AAH (allocation pour adultes handicapés), l’ASS (allocation spécifique de solidarité) et le minimum vieillesse. Par exemple, une personne au RMI touche 411,70 euros par mois. Difficile alors de pouvoir se rendre au théâtre, à la piscine, au cinéma ou à Auxerrexpo.
Dans un premier temps, la municipalité va contacter la CAF, la Direction du travail et la CRAM de Dijon, afin d’estimer le nombre de personnes percevant ces minima sociaux. Dès que ce chiffre sera connu, il s’agira d’établir les tarifs, un moyen d’identification des bénéficiaires, et le nombre de spectacles ou autres loisirs auxquels ils pourront prétendre. Car les ressources de la mairie ne sont pas extensibles à volonté, et celle-ci n’a pas l’intention de permettre un accès systématique et illimité. Les discussions avec le comité devraient alors se tendre. Gérard Charrue ne souhaitant pas particulièrement de limite dans l’accès à la culture pour les personnes en situation précaire.
Actuellement, seule la bibliothèque propose un demi-tarif pour les chômeurs indemnisés et la gratuité complète pour les chômeurs en fin de droit. Le théâtre et l’école de musique affichent également quelques tarifs réduits. La prochaine réunion a été fixée au 21 mars.