A cet effet j’adresse aujourd’hui même, à François Fillon, ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité une demande tendant :
– à voir reconnaître l’UNSA comme l’une des organisations syndicales de salariés les plus représentatives au niveau national, en conséquence, à voir modifier l’arrêté du 31 mars 1966 déterminant la liste de ces organisations,
à voir attribuer à l’UNSA deux sièges au sein de la Commission Nationale de la Négociation Collective, en conséquence voir modifier les dispositions des articles R 136-1 et 2 du Code du Travail,
et enfin à lui voir prendre toutes les dispositions réglementaires nécessaires à cette reconnaissance de représentativité.
Au moment où le Ministre du Travail va engager des discussions sur une réforme de la négociation collective et de la démocratie sociale, il n’y aurait pas meilleur symbole pour lui que de prendre en compte, en tout premier lieu, le vote des salariés.
La démocratie sociale n’est forte que si elle remplit au moins de deux conditions :
être capable d’évoluer et épouser ainsi les nouvelles réalités sociales ;
respecter le pluralisme syndical et le vote des salariés.
Par sa demande, c’est aussi à cela que l’ UNSA veut contribuer.
Source : UNSA Union Nationale des Syndicats Autonomes