-20%, -30%, voire -50% ! Les amateurs de bonnes affaires peuvent s’en donner à coeur joie depuis ce mercredi (8 janvier), jour de lancement des traditionnelles soldes d’hiver. Attention, elles seront plus courtes cette année dans la majorité des départements: quatre semaines, contre six auparavant. Vous n’aurez donc que jusqu’au 4 février pour dénicher les prix les plus bas. En revanche, les rabais concerner beaucoup de produits, conséquence d’un mois de décembre plutôt morose pour les commerçants.
Certains vendeurs ont même souhaité prendre les devants, comme plusieurs des quatre-vingt dix magasins Kiabi qui ont ouvert leurs portes dès minuit mercredi et jusqu’à 2 heures. Une initiative qui a provoqué la colère des syndicats. Les élus au comité d’entreprise de l’enseigne (CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, CFTC et Unsa) ont décidé de poursuivre en justice la direction pour « délit d’entrave ». Ils lui reprochent d’avoir pris sa décision « sans consultation préalable du CE ». Les clients, eux, affichaient leur satisfaction. Des centaines d’accrocs des soldes n’ont pas hésité à braver les températures glaciales de la nuit pour se lancer dans la chasse aux prix bas.
Les vendeurs, qui militent depuis des années pour que les soldes commencent le plus tard possible, ont néanmoins décidé de devancer la date officielle. Promotions, rabais et autres réductions ont déjà fleuri depuis quelques jours dans certaines vitrines. Des prix cassés qui, contrairement à l’appellation « soldes », ne sont assorties d’aucune obligation légale. Comme chaque année, les consommateurs pourront dénoncer d’éventuelles fraudes à la Direction régionale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en contactant le numéro indigo 0820 303 336. L’été dernier, les inspecteurs ont réalisé 3.500 contrôles et dressé 214 procès-verbaux pendant les soldes.
