En effet, un spam n’est jamais (ou très rarement) l’oeuvre d’une personne, mais presque toujours celle d’un logiciel. Ce dernier sert justement à envoyer automatiquement des messages en grand nombre, sans intervention humaine. Savoir si l’émetteur est humain ou non permettrait donc de distinguer un envoi automatique d’un autre.
Pour cela, l’éditeur américain a retenu un technique déjà existante, basée sur la reconnaissance visuelle de mots à l’apparence altérée. Dans l’exemple ci-dessus, seul un humain réussira à lire le mot « relief », alors qu’une machine n’est pas encore capable de lire, et encore moins de comprendre qu’on lui pose une question… CQFD.
Un système 100% on line
Concrètement, le système de Spam Arrest fait office de rempart entre l’internet et l’outil de messagerie, selon le même procédé qu’un pare-feu (firewall). Dès qu’un e-mail tente d’accéder à la boîte aux lettres de l’utilisateur, Spam Arrest le bloque et renvoie automatiquement à son émetteur un message-type de réponse. Ce dernier contient une image d’un mot altéré et un champ dans lequel il faut écrire le mot caché.
Si l’émetteur parvient sans difficulté à reconnaître le mot et à répondre au message, il est alors reconnu par Spam Arrest comme humain. Il pourra envoyer par la suite autant d’e-mails qu’il le désire à ce destinataire. En revanche, s’il ne peut répondre, l’accès à la boîte aux lettres du correspondant demeurera interdit.
Un système qu’il est bien entendu possible de paramétrer pour valider des listes de diffusions et autres abonnements à des newsletters.
L’utilisateur ne doit télécharger aucun logiciel. La solution de Spam Arrest est un service 100% en ligne. L’utilisateur s’abonne à Spam Arrest et communique lors de son insciption l’adresse de son serveur de messagerie (POP ou SMTP). Le service coûte environ 20 dollars (20 euros) pour 6 mois (35 pour un an et 55 pour deux ans). Un version d’essai limitée à 30 jours d’utilisation est également disponible.
source : www.zdnet.fr