Au cours d’une réunion extraordinaire du comité d’entreprise, la direction et les élus syndicalistes ont étudié les premières mesures à prendre. De 150 à 180 salariés concernés.
La direction d’Arc international en a discuté avec les élus du personnel : une première étape pour la sauvegarde de l’emploi passera par des changements de postes de travail pour certains salariés. Et nous annoncions le passage à la production de salariés de la maintenance et de l’ingénierie (concrétement du secteur de l’emballage).
« Il y a des formes légales pour cela car il s’agit d’un changement du contrat de travail. Le dispositif prévu par la loi s’appelle plan de sauvegarde pour l’emploi », rappelait alors Jacques Parissaux, directeur général.
Dans moins de deux semaines, c’est la rentrée des classes. Et comme chaque année, le parcours du combattant débute pour les parents qui cherchent à faire garder leurs enfants. Baby-sitter, assistante maternelle ou crèche sont de plus en plus difficiles à trouver. Les structures municipales s’avèrent souvent insuffisantes ou inadaptées. 
C’est aujourd’hui que le comité d’entreprise d’Arc International (ex-Verrerie Cristallerie d’Arques) doit se tenir et examiner le plan de sauvegarde de l’emploi qui prévoit la mutation à la production de salariés employés à la maintenance. Le CE pourrait entendre aussi le rapport d’audit sur la situation de l’entreprise réalisé par l’expert mandaté par les élus à l’unanimité, en juin. Face à la conjoncture et devant la concurrence accrue des pays à faible coût de production, la direction du groupe audomarois ne nie pas les difficultés qu’il traverse, mais assure qu’elle fera tout pour préserver l’emploi. Le groupe de la famille Durand compte plus de 11 600 salariés.
