'); d.write(''); d.write(''); d.write(' |
Alternative encore méconnue
Comment l’expliquer ? Par le spectre de la non-compatibilité avec les outils des partenaires, ce qui empêcherait les collaborateurs d’échanger les documents qui jusqu’ici transitaient chaque jour ? Par un savant calcul, qui voudrait que les coûts de migration, d’administration et de formation du personnel rendent les suites alternatives finalement plus coûteuses que celle de Microsoft ?
Ou bien, tout simplement, peut-être faut-il mettre ceci sur le compte d’un manque d’information, voire de curiosité ?
Si l’on croît notre confrère TechRepublic, un produit au moins mérite qu’on s’y attarde. Son nom, OpenOffice, qui comme son nom le suggère, est une suite bureautique libre, bénéficiant du travail d’une communauté étendue de développeurs. OpenOffice est issue du code de StarOffice, un produit crée à l’origine par une société allemande et racheté par Sun.
TechRepublic s’est donc penché sur le fonctionnement d’OpenOffice afin d’en évaluer les performances, et la conclusion est claire : le logiciel peut être considéré comme une alternative crédible à Microsoft Office.
Les défauts de jeunesse sont gommés
De quoi est composée OpenOffice ? De plusieurs modules séparés reprenant les éléments de la suite Microsoft : un traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentation, un programme de dessin vectoriel, un logiciel de calcul mathématique, un éditeur de formulaires et un éditeur de pages web. Une seule chose manque à l’appel : un outil de base de données.
Bonne nouvelle: selon TechRepublic, OpenOffice parvient à manipuler des documents au format Microsoft Office sans faillir, y compris les graphiques (notamment), et jusqu’aux versions 2000 de Microsoft, semble-t-il : ces documents, OpenOffice les ouvre et les enregistre sans difficulté. La suite bureautique alternative apparaît de surcroît stable, mais on peut toutefois déplorer un temps de démarrage assez long – 20 secondes sur un P4 à 1,6 Ghz.
En savoir plus
|
Et l’installation ? Elle se fait en trois étapes assez simples : décompression, recherche du répertoire et lancement de l’assistant. On est loin de l’image qui colle à la peau des systèmes libres, que l’on associe encore à tort à des procédures d’installation ardues et réservées à des spécialistes de la compilation de code.
Tournant sous Linux, Windows, et même Mac OS X, OpenOffice est aujourd’hui disponible en version 1.0.1.