Cette information a été relayée par la CFDT et la CGT auprès de l’AFP. « La direction a fait un petit pas pour donner satisfaction aux demandes des organisations syndicales », a déclaré Marc Armand, délégué CFDT. Le nouvel accord a été trouvé au bout de trois jours de négociations.
Les 100 postes sauvés comprennent entre autre une cinquantaine de départs volontaires, puis quelque 20 postes sur le site de Grenoble. C’est dans cette zone qu’HP France comprend le plus de salariés. A l’origine, 609 des 2.250 postes en place sur le site devaient disparaître.
Le détail sur les départs volontaires annulés n’a pas été communiqué. Jusque là, le groupe prévoyait de supprimer en tout 678 emplois en Rhônes-Alpes: le site d’Annecy, qui totalise 177 personnes, doit être entièrement fermé, tandis que dans le Nord-Isère, à l’Isle-d’Abeau, 37 employés doivent perdre leur poste. Par ailleurs, l’effectif de Sophia-Antipolis sera amputé de 50 postes contre 370 actuellement. Et en Ile-deFrance et dans les huit agences commerciales de l’Hexagone, 478 postes sont amenés à disparaître.
Les syndicats, s’ils se disent satisfaits d’avoir avancé sur le terrain de l’emploi, ne comptent toutefois pas en rester là. « C’est une toute petite victoire mais on veut continuer à faire baisser le nombre d’emplois supprimés », a affirmé Michel Soumet (CGT), soulignant le poids de la mobilisation des salariés. En octobre dernier, un millier de personnes avaient manifesté devant le site du groupe informatique à Grenoble. Les négociations doivent reprendre mardi sur le thème des solutions alternatives au plan de restructuration et sur les reclassements.
source : www.latribune.fr