Mouvement encore suivi par près de 60% du personnel programmé pour effectuer des examens à la cinquième semaine de grève rappelle le syndicat. Le ministère faisant lui son décompte sur l’ensemble des effectifs du service de la formation du conducteur annonce des chiffres de fait tronqués.
Le résultat de ce manque de dialogue de la part du ministre se traduit selon Laurent Grognu, secrétaire général du SNICA-FO ainsi: Près de 150 000 examens ont été annulés depuis le début de ce conflit. C’est regrettable car notre organisation syndicale n’a pas vocation à mettre en difficulté des salariés comme les enseignants de la conduite automobile ou de compliquer l’entrée dans le monde du travail des candidats aux permis de conduire. Mais avons nous le choix?.
Pourquoi faut il en arriver à de telles extrémités pour se faire entendre et pour que les réformes souhaitées par les pouvoirs publics soient soumises au débat: Dans ce conflit le ministre de l’Equipement Gilles de Robien prétend que cette réforme, qui semble s’inscrire dans le cadre de la réforme de l’Etat entraîne une plus value pour le service public. Pourquoi refuse-t-il donc le débat?, commente Laurent Grognu.
Même sur les autres points de la plate-forme revendicative, et en particulier sur celui de l’aménagement et la réduction du temps de travail, il y a un vrai blocage.
L’enjeu aujourd’hui est de savoir si la mission de l’examinateur doit être de faire passer des examens du permis de conduire en quantité’ sans se soucier de la qualité de l’évaluation, ou bien d’expertiser avec les moyens et le temps nécessaires les capacités des futurs conducteurs.
Une assemblée générale des inspecteurs et délégués du permis de conduire se tiendra le mercredi 20 novembre 2002 à 12 heures.
