Le gouvernement prévoit de suspendre plusieurs dispositions de la loi de modernisation sociale. Un projet auquel s’opposent les syndicats car il permettra aux entreprises de se séparer plus facilement de leurs salariés.
Après avoir vidé de son contenu la loi sur les 35 heures, le gouvernement a décidé de s’attaquer à la loi de modernisation sociale (LMS). A nouveau l’annonce médiatique précède les concertations sociales. Vendredi prochain, le ministre du Travail, M. Fillon soumettra à l’avis des syndicats et du patronat, un projet de loi de trois articles suspendant sept dispositions de la législation votée en janvier dernier. Ce qui permettra aux entreprises de jouir d’une plus grande liberté de mouvement lors des licenciements collectifs.