Guillemot Corporation est tenu de mettre en place un plan social ainsi qu’un comité d’entreprise. C’est le verdict prononcé par le tribunal de Vannes, dans l’affaire qui opposait le fabricant de matériels et accessoires pour PC et consoles de jeu, au syndicat CFDT.
En proie à une vague de licenciements (110 salariés sont sur la sellette) suite à une perte de 12 M en six mois, l’entreprise de Carentoir (Morbihan) fait travailler dans les mêmes locaux 300 techniciens répartis dans quatorze sociétés différentes de moins de 50 personnes chacune. Un système qui lui évitait d’avoir à créer un comité d’entreprise. D’où le recours en justice intenté par le syndicat, lequel va désormais réclamer la mise en place d’une cellule de reclassement pour les salariés mis au chômage.
Par ailleurs, la CFDT envisage aussi d’attaquer Guillemot en justice pour » annuler » toutes les procédures de licenciements en cours.