Risques industriels : Un an après AZF, le syndicalisme continue de s'interroger

L’explosion d’AZF a contraint l’ensemble des acteurs à se pencher sur le dossier des risques industriels.

La tentation est grande d’expliquer AZF par l’unique faute du patronat. Dans son ombre, la marche forcée vers la productivité, la banalisation du risque technologique aux dépens de la sécurité des habitants et des salariés, la concurrence exacerbée… Oui, sans doute. Mais un an après un drame dont les secousses économiques et sociales se ressentent encore, les leçons que tire la CFDT sont plus contrastées. Partie civile devant la justice, elle attend que toutes les causes et les responsabilités de cet accident soient établies. Et le groupe TotalFinaElf doit, à l’évidence, assumer l’ensemble des préjudices subis.

Quand le CE devient voyagiste

AVEC 4 600 salariés, La Française de Mécanique à Douvrin dispose d’un comité d’entreprise puissant, dont le budget s’élève à 1,2 % de la masse salariale. Dans le domaine du tourisme, le CE a créé sa propre brochure, éditée tous les ans. « Nous recevons les agences de voyages et nous faisons une sélection en fonction des sondages que nous réalisons au sein de l’entreprise, explique une responsable du CE. Dans le catalogue 2002, nous proposons dix-neuf voyages différents. Evidemment, les candidats se bousculent à notre porte, mais nous essayons avant tout de travailler avec des entreprises régionales. Toutefois, si des agences parisiennes nous prennent en charge depuis Douvrin pour le même prix, cela nous arrive de partir avec eux. »

Le poids économique des comités d'entreprise

Alors que Hier s’ouvrait le salon CECOM de Lille, les CE font les beaux jours de voyagistes,
LES comités d’entreprise sont courtisés. A l’occasion du salon qui leur est consacré à Lille durant deux jours, des professionnels de tous ordres viendront leur faire les yeux doux afin d’attirer une partie de leurs budgets parfois colossaux. Ainsi, dans la région, les comités d’entreprise pèseraient à hauteur de 563 millions d’euros ( 3,7 mds F) ! Le caractère très industriel du Nord – Pas-de-Calais ne fait qu’amplifier le phénomène et, avec des poids lourds tels qu’Auchan, Arc International, Sollac, Renault Douai, la Française de Mécanique…, on comprend mieux l’ardeur des voyagistes, notamment, à séduire les CE.

14% des sites de e-commerce français sont vulnérables au vers 'Slapper'

Une étude réalisée du 14 au 16 septembre 2002 sur l’ensemble du domaine « .fr », a établi que, sur un échantillon représentatif de 134.149 sites Web, 13.9% des serveurs Web Sécurisés sont vulnérables à la faille de sécurité « OpenSSL SSLv2 Malformed Client Key Remote Buffer Overflow » découverte le 30 juillet 2002.

Celle-ci est particulièrement sérieuse, car elle est actuellement exploitée par le vers Linux.Slapper.Worm.

14000 machines ont déjà été confirmées comme étant infectées.

MP3 – Internet déchante

La disparition de Napster donne des ailes à l’industrie du disque, qui s’attaque désormais aux autres sites de partage de fichiers musicaux. Et le concept même de partage risque de disparaître.

«L’assaut va bientôt gagner l’Europe», annonce «Le Temps» de Genève. «La Libre Belgique» y entrevoit «une nouvelle séquelle de la croisade répressive lancée tous azimuts au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis». Une chose est sûre pour le quotidien, «la charge symbolique y est».

Concurrence ou appel d'air?

LOURDES (65) – Une résidence de tourisme et un appartement-hôtel s’installent au coeur de la cité mariale. Les réactions sont plutôt positives
Forte de près de 250 établissements, l’hôtellerie lourdaise classique ne suffirait-elle pas à couvrir la totalité du marché touristique? C’est en tout cas ce que pourrait laisser penser l’installation prochaine de deux nouveaux modes d’hébergement en plein coeur de la cité mariale, rue de la Grotte et avenue Foch.

Le groupe Madéo ouvre au printemps prochain un « appart’hôtel », en lieu et place de l’ancien hôtel Bellevue, rue de la Grotte. L’établissement se singularise par une offre d’hébergement à la fois classique (chambres de type trois-étoiles de 20 à 25 m2) mais aussi par le dimensionnement de certaines suites, la plus grande mesurant 66 m2 et pouvant accueillir jusqu’à huit personnes.

Thomson Multimédia acquiert Canal+ Technologies pour 200 M

Thomson Multimédia (TMM) s’apprête à acquérir près de 90% de Canal+ Technologies – filiale de Canal+ donc de Vivendi Universal – pour 200 M . Ne manque plus que l’aval du comité d’entreprise de la chaîne cryptée. Le projet prévoit le maintien d’une entité distincte Canal+ Technologies – qui continuerait à travailler pour l’ensemble des activités de la chaîne cryptée – ainsi que la sauvegarde de l’ensemble des emplois. En revanche, François Carayol PDG de la société serait sur la sellette.

Bastide Electronique. Trois candidats à la reprise

MORLAIX (29). Toutes les entreprises intéressées par la reprise de Bastide Electronique, spécialisée dans les composants électroniques à Morlaix, devaient avoir déposé leur dossier auprès de l’administrateur judiciaire avant-hier.
Elles ne seraient que trois sur les rangs : deux premières sociétés, installées en région parisienne, se sont manifestées uniquement sur le secteur plasturgie, tandis que la troisième, également en région parisienne, s’intéresserait plutôt au câblage.

La direction promet de « recaser tout le personnel »

ALBI (81) – CLINIQUES Les déléguées CGT de Toulouse-Lautrec redoutent un plan social après la fusion
«Bravo. La clinique a un nouveau nom éloquent pour notre région, Toulouse-Lautrec. Depuis le 2 septembre, d’après la direction, tout est magnifique », écrivent les cinq déléguées CGT. Dans un communiqué, elles s’inquiètent pour leur part des conséquences sociales de la fusion d’Escudié et l’Espérance à Albi, désormais remplacées par la clinique Toulouse-Lautrec: « Rapidement, le plan social va arriver, lors de la discussion sur les 35 heures », craignent-elles.

Une inégalité de plus

Le guichet des 35 heures est fermé. C’est le sens du projet présenté aujourd’hui par François Fillon. Avec les mesures avancées par le ministre des affaires sociales, une entreprise qui n’a pas encore réduit le temps de travail de ses salariés pourra désormais contourner le dispositif Aubry en leur payant chaque semaine 35 heures au taux normal et 4 heures supplémentaires payées 10% de plus soit une augmentation de salaire de 1%. Population concerné : 7 à 8 millions de salariés travaillant dans les petites entreprises, plus du tiers des actifs du pays.

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