COMITE D'ENTREPRISE

Google se met à l'information

Les sujets présentés sont rafraîchis tous les quarts d’heure et l’on peut voir en haut à droite de l’écran à quand remonte la dernière mise à jour du site. La navigation se fait par thèmes : « Monde », « Etats-Unis », « Finance », « Sciences-Technologie », « Sport », « Divertissement » et « Santé ». Mais à l’image du moteur de recherche qu’est Google, l’internaute peut également taper un mot-clé et voir apparaître la liste des articles contenant sa demande. Google cherche ainsi à améliorer la recherche d’informations sur le Net et met en avant ses qualités de rapidité et de pertinence.

Google « news » n’est pour le moment qu’en phase de test, d’où l’appellation « bêta ». L’accès est pour le moment gratuit et sans publicité. « Si le service Google « news » devient un succès, nous pouvons envisager de le développer, soit en le proposant – moyennant finance – à d’autres portails, soit plus simplement par la vente d’espaces publicitaires », précise Franck Poisson, qui dirige les activités de Google France.

L’une des grandes originalités de la formule est que cette gigantesque revue de presse est entièrement automatisée. Ce travail de compilation repose sur une série d’algorithmes informatiques développés par Google. Il est donc inévitable que les résultats soient, parfois, surprenants. Le fonctionnement du moteur doit encore être peaufiné, en fonction de petits bogues observés dans les premiers jours. Mais la navigation sur le site est réellement intéressante : plus de 4 000 journaux en ligne de langue anglaise sont référencés. Pour chaque sujet, Google « news » propose diverses sources : nationales, comme le New York Times ou CNN ; locales, avec des journaux tels le Minneapolis Star ou encore le Baltimore Sun ; et enfin internationales : le Jerusalem Post, le Guardian, le Melbourne Herald Sun figurent en bonne place sur le site. Une sélection qui permet de multiplier les points de vue sur l’information. La mise en place d’une formule équivalente pour le portail français Google.fr n’est pas à l’ordre du jour, mais pourrait être envisagée si la formule américaine parvient à trouver son public et un modèle économique.

source: www.lemonde.fr

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