Mais il s’agit d’un texte de transition. Car la véritable réforme prendra place dans un texte de loi de financement rectificative, le premier du genre, sur lequel réfléchissent à la fois le ministère de la Santé et celui de l’Economie et des Finances. Pressé par le calendrier électoral, le gouvernement n’a pas eu le temps de peaufiner son projet alors que le « trou » de la Sécu refait son apparition. Le déficit du régime général devrait atteindre 3,3 milliards d’euros cette année et 4,6 milliards l’an prochain. Les principaux responsables de cette dégradation sont les dépenses maladie, dont l’évolution a été de 7,2 % en 2002 contre 3,8 % prévus. Les revalorisations tarifaires des professionnels de santé participent également à l’aggravation des comptes de la branche maladie.
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