COMITE D'ENTREPRISE

La part des prestations sociales atteint 28,5 % du PIB

Nette augmentation pour la maladie et la vieillesse
Le rythme plus élevé de la croissance des dépenses sociales en 2001 s’explique tout d’abord par la progression rapide des prestations maladie (+ 6,3 %), elle-même liée à l’augmentation des dépenses de santé dans leur ensemble (+ 5,8 %). Les médicaments contribuent à cette rapide croissance (+ 8,3 %), de même que les soins ambulatoires (+ 5,3 %). Deux événements intervenus en 2001 ont également favorisé cette hausse : la montée en charge de la CMU et l’alignement des prestations d’assurance maladie du régime des indépendants sur celles du régime des salariés. Autre facteur d’augmentation des prestations sociales en 2001 : l’accélération des dépenses de vieillesse-survie de 4,1 % dans leur ensemble (contre + 2,8 % en 2000). Cette accélération touche les pensions de base, les pensions complémentaires, le minimum vieillesse et les pensions de réversion. Elle tient essentiellement à une revalorisation plus importante en 2001 qu’en 2000 des principales pensions. Quant aux effectifs de retraités, ils poursuivent leur croissance modérée : + 1,9 % en 2001, expliquée par la conjoncture démographique et le report de l’âge de la retraite du fait des changements législatifs décidés en 1993 (allongement de la durée de cotisation, etc.).

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