Nette augmentation pour la maladie et la vieillesse
Le rythme plus élevé de la croissance des dépenses sociales en 2001 s’explique tout d’abord par la progression rapide des prestations maladie (+ 6,3 %), elle-même liée à l’augmentation des dépenses de santé dans leur ensemble (+ 5,8 %). Les médicaments contribuent à cette rapide croissance (+ 8,3 %), de même que les soins ambulatoires (+ 5,3 %). Deux événements intervenus en 2001 ont également favorisé cette hausse : la montée en charge de la CMU et l’alignement des prestations d’assurance maladie du régime des indépendants sur celles du régime des salariés. Autre facteur d’augmentation des prestations sociales en 2001 : l’accélération des dépenses de vieillesse-survie de 4,1 % dans leur ensemble (contre + 2,8 % en 2000). Cette accélération touche les pensions de base, les pensions complémentaires, le minimum vieillesse et les pensions de réversion. Elle tient essentiellement à une revalorisation plus importante en 2001 qu’en 2000 des principales pensions. Quant aux effectifs de retraités, ils poursuivent leur croissance modérée : + 1,9 % en 2001, expliquée par la conjoncture démographique et le report de l’âge de la retraite du fait des changements législatifs décidés en 1993 (allongement de la durée de cotisation, etc.).