En effet, sur 180 mutations provisoires de postes décidées jusqu’en décembre, il était prévu que 73 deviennent ensuite définitives. Or, direction et syndicats sont tombés d’accord sur la négociation simultanée des mutations et d’une convention CATS. Ainsi, en fonction du nombre de salariés concernés par la CATS et volontaires pour partir en préretraite, le nombre de salariés mutés définitivement devrait baisser.
Ils sont 190 à Arc international à pouvoir profiter de ce départ à partir de 57 ans s’ils ont été postés, de 58 s’ils étaient de jour. Il leur faut avoir travaillé, suivant les termes du décret de loi de février 2000, « dans des conditions de travail pénible ».
Mais il ne faut pas espérer voir la CATS absorber toutes les mutations. Tous les salariés concernés n’entrent pas dans les cinq familles des métiers proposés pour les mutations : la mécanique, la chaudronnerie, le bâtiment et deux petites familles touchant peu de personnes, en fabrication et en administration.
Les syndicats ont appuyé sur le fait que ces départs en « préretraite » sont sur la base du volontariat : si la CATS n’est pas revue, au cours des négociations internes, dans des conditions plus favorables que celles obtenues au niveau de la fédération du verre, beaucoup de « Catsables » ne pourront ou ne voudront pas la prendre. Cela promet des négociations serrées.
Autre pierre d’achoppement, aux yeux des élus syndicaux, la perte de salaire envisagée pour les mutés définitifs qui changeraient de coefficient.
source : www.lavoixdunord.fr