L’activité n’a pas accéléré au deuxième trimestre, contrairement aux prévisions.
Le PIB n’a progressé que de 0,5 % au deuxième trimestre, comme au premier, selon l’Insee. L’investissement des entreprises est en baisse. L’Allemagne, premier client de la France, est en panne. Seule la consommation des ménages résiste. Le rebond attendu au printemps n’a pas eu lieu, et la perspective d’une nette reprise l’an prochain s’éloigne. Cette situation complique l’équation budgétaire de Jean-Pierre Raffarin. Le Premier ministre dispose de faibles marges de manoeuvre pour baisser les impôts. Le projet de budget 2003 prévoit 1.619 suppressions de postes dans la fonction publique d’Etat.
Source: www.latribune.fr