Le mouvement, qui concerne environ 80 personnes, a débuté avec l’annonce d’un plan social concernant 138 postes, répartis sur les multiples sites de la société, à Evry (91), Saint-Ouen-l’Aumône (95), Les Mureaux (78). Quelques « bases », des sites relais, sont également concernés en province.
« Reconnaissance du travail effectué » « La réunion a achoppé sur le point des indemnités de départ, explique Marc, représentant syndical CGT. Il n’y a pas de problèmes sur les indemnités légales, mais nous demandons que les salariés licenciés reçoivent une prime de départ d’un mois de salaire moyen par année d’ancienneté. C’est une question de reconnaissance du travail effectué. » Hier, les camions arrivés dans la journée à Mitry-Mory ont été déchargés, pour ne pas mêler les chauffeurs au mouvement, mais rien n’est sorti de l’entrepôt. Les autres sites franciliens n’ont pas cessé le travail, mais le centre de Lisses (91), près d’Evry, a tout de même voté la grève pour lundi matin. Jusque-là, les salariés de Mitry-Mory occuperont leurs locaux, pour « empêcher que l’on trouve d’autres gens pour charger les camions ». En parallèle à ces négociations, l’union locale CGT avance un autre problème : « A chaque nouveau contrat, Europarts provisionne de l’argent en cas de non-renouvellement, comme une assurance. Aujourd’hui, on se demande à quoi servent ces sommes si on licencie lorsque l’entreprise perd de l’argent ». Contactée, la direction de Géodis Logistics Europarts n’a pas souhaité réagir sur le sujet et attend la nouvelle réunion de lundi.
source: www.leparisien.com