Six personnes ont été intoxiquées par la fumée. Le bâtiment ne comprenait ni alarme incendie, ni plan d’évacuation, ni système d’arrosage au plafond… Hier matin, une réunion s’est tenue entre les 50 résidents et la direction, dédiée aux problèmes d’assurance et au relogement. Le ressentiment est monté d’un cran. « Ils nous demandent des factures, qui sont toutes à l’intérieur des appartements brûlés, explique Nicolas-Denis, un Québécois de 24 ans. Résultat, on va nous rembourser le minimum. »
Plainte pour négligence Aujourd’hui, la commission logement du comité d’entreprise va se réunir, avec la ferme intention de déposer une plainte collective contre Disney pour « négligence ». « Il y a une absence totale de sécurité incendie », dénonce Giancarlo Secco (CFDT), président de la commission logement. Disney affirme être parfaitement en règle. « Les dispositions qui sont prises en matière de sécurité sont tout à fait normales, affirme Dominique Cocquet, directeur général adjoint du parc. Elles sont régies par un arrêté de 1986 pour les bâtiments d’habitation. » Autrement dit, ces résidences n’étant pas considérées comme des établissements hôteliers ou collectifs, c’est tout à fait légalement qu’elles ne disposent ni d’alarme incendie ni de plan d’évacuation… Sur l’origine du feu, le commissariat de Chessy « ne néglige aucune piste ». Trois personnes placées en garde à vue ont été disculpées et relâchées.
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