Les délégués du CE n’en ont pas moins campé fermement sur leur position: pas question d’accepter la clause du plan de reprise Manelli selon laquelle 55 contrats seraient préservés dans un premier temps, avant une « rallonge » supplémentaire de 9 postes au 1er janvier 2003: « Si l’on veut que ce dossier de reprise soit bouclé, il faut impérativement que les 64 contrats soient maintenus dès le départ. » Une exigence qui, on le sait (« La Dépêche du Midi » du 6 juillet), se heurte aux propositions faites par la direction départementale du travail et de l’emploi (DDTE) en matière de plan de formation, jugées insuffisantes par les délégués du CE dans la mesure où, selon eux, elle se traduirait, pour les 9 emplois sur la sellette, par une perte de revenu.
Cette pierre d’achoppement est-elle de nature à faire capoter le plan de reprise? On le saura, de toute évidence, ce matin à 10 heures, lors de l’audience du tribunal de commerce d’Albi qui doit sceller définitivement le sort de Grès Occitan. Rien n’a transpiré, en effet, de la réunion à laquelle devaient participer, hier, en fin d’après-midi, l’administrateur judiciaire, Me Jean-Jacques Savenier, le repreneur Franco Manelli et le directeur de la DDTE, réunion qui aura sans doute abouti à une prise de décision sur ce point crucial.
Ajoutons enfin qu’au cours de sa séance, le comité d’entreprise de Grès Occitan s’est également penché très attentivement sur les principales mesures du plan social: mise en place d’une cellule de reclassement, d’un budget réservé pour l’aide à la création d’entreprise, pour l’aide à la formation, mise en place d’une allocation temporaire dégressive, etc…
source : www.ladepeche.com