Après de longues négociations avec le comité d’entreprise et de cinq remaniements du plan de sauvegarde, la direction et le comité d’entreprise sont parvenus à un accord, le 8 juillet dernier, s’appuyant sur trois orientations.
Des mesures pour les licenciées
Parmi les mesures prises, neuf reclassements en interne ont été proposés : une technicienne pour l’usine Procovès en Tunisie, un poste de monitrice, quatre d’opératrices polyvalentes, un de gestionnaire de stock, un de préparateur de cuir opérateur logistique, un de femme de ménage, plus d’éventuelles formations inhérentes aux nouvelles fonctions. Propositions auxquelles six personnes ont pour l’instant répondu favorablement.
« Nous avons également noué d’étroites relations avec les Ateliers d’Armançon, qui sont en mesure d’accueillir sur leurs sites de Saulieu et de Semur 19 personnes environ », signale Jean-Yves Crespin, qui ajoute : « Procovès se chargera de payer les périodes d’essais ». A l’heure actuelle, quatre personnes seraient susceptibles d’intégrer l’entreprise.
L’avenir des uns et des autres
Le troisième axe de proposition de l’entreprise doit voir la mise en place à Semur, d’une cellule stratégie emplois, qui restera ouverte le temps nécessaire aux treize personnes concernées, pour retrouver un emploi ou un reclassement professionnel. A partir d’un bilan de compétences, la consultante d’un cabinet dijonnais travaillera individuellement avec chacun, à raison de 3 heures par quinzaine.
Concernant l’avenir de l’entreprise, le directeur général de Procovès assure : « Nous nous développons en nous appuyant sur la production des gants tricotés, en internationalisant nos ventes et en mettant en place une plate-forme logistique européenne à Semur-en-Auxois ». Il poursuit : « Dans le cadre de la mesure de restructuration qui a été prise, nous avons cependant eu la volonté d’aboutir à des solutions humaines et correctes. »
Pour répondre aux inquiétudes des quatre-vingt quatorze employés restants, M. Crespin « s’est engagé à développer les formations, pour une meilleure polyvalence et un meilleur intérêt au travail en impliquant les gens. »
source : www.bienpublic.com