Ce rapport est d’autant plus surprenant, car pratiquement tous les Etats membres de l’Union ont ratifié les 8 conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail, notamment dans le domaine de la discrimination et de l’égalité de rémunération.
« L’emploi des femmes se concentre essentiellement dans le travail à bas salaire, le travail à temps partiel et d’autres formes de travail atypiques, lesquelles se développent depuis une vingtaine d’années, en particulier dans le secteur des services. Ces facteurs signifient que l’écart salarial entre hommes et femmes résiste farouchement à toute évolution ».
De plus, une femme sur trois serait victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail en Belgique, indique un rapport du gouvernement.
Par ailleurs, il existe « jusqu’à un degré certain, une exploitation inaccepTABLE des enfants, dans la plupart, voir dans tous les pays » européens et « principalement dans les activités parallèles et l’agriculture ». Au Portugal, en Espagne, en France, en Grèce et en Italie, de nombreux enfants travaillent illégalement de 10 à 14H par jour dans les secteurs du tourisme, du textile, de la construction et de l’habillement, sans compter qu’ils sont fréquemment victimes d’abus de la part de leurs employeurs. « La prostitution infantile constitue un grave problème au Royaume-Uni et reste une source courante de revenus pour les enfants sans abri », souligne le rapport.
Enfin, le rapport dénonce que « la traite des femmes et des jeunes filles à des fins de prostitution forcée dans presque tous les pays de l’UE. »