« Avec l’argent qu’ils sont en train de perdre, ils auraient largement de quoi nous payer nos casse-croûte ! » s’insurge Thierry Tournaire, délégué CFDT. Aucun des trente-cinq camions chargés de produits frais n’a pu sortir du site d’Athis-Mons. L’entreprise alimente des restaurateurs, des groupes agroalimentaires, des grandes surfaces de la région. « On nous empêche de travailler alors que nous sommes extérieurs au conflit. Dans les camions, j’ai 350 tonnes de produits extrêmement périssables. Si le conflit n’est pas réglé très rapidement, je perds tout », s’inquiète Pierre Léturgeon, directeur de l’agence de la Sopadi. A l’origine, les routiers de Vannes avaient obtenu, dans le cadre d’une réorganisation du site, l’assurance d’un 0repas et d’un casse-croûte quel que soit le nombre d’heures travaillées dans la journée. Mais l’accord a été dénoncé de peur que d’autres agences ne le réclament. Dans l’après-midi, les délégués des routiers ont finalement rencontré à Rungis (Val-de-Marne) la direction de la TFE. Hier soir, les négociations n’avaient toujours pas abouti.
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