« Pas en conflit avec la CGT » Quelques minutes avant le CE, les élus CGT ont fait une nouvelle demande écrite à la direction, pour demander la réintégration de leur camarade, sans succès. Alors qu’il ne reste plus que 55 salariés, sur l’ancien site de la manufacture de la Seita, rachetée en 1998 par la société tunisienne Soface, Jean-Paul Boudot, le secrétaire du CE « s’interroge sur les raisons qui poussent la direction à persister dans cette procédure ». Il poursuit : « Nous nous sommes toujours battus pour conserver la qualité des produits que nous fabriquons et les emplois du site. Notre collègue était dans cette logique, lorsqu’il s’est adressé au cadre la semaine dernière, car ce dernier avait fait changer des paramètres sur la machine la veille, qui avaient entraîné le défaut de fabrication. Je n’arrive pas à comprendre la logique de la direction, mais elle aurait certainement plus de marge de manoeuvre, si l’on descendait sous les 50 salariés et que, dès lors le CE ne serait plus obligatoire ». De son côté Alain Ayachi, prétend avoir assisté à la scène et explique sa position : « M. Ferrari s’est emporté, a d’abord projeté une boite d’allumettes, puis a proféré des menaces et a bousculé notre responsable qualité. Heureusement qu’il a été retenu par un autre salarié. La procédure que j’ai engagée s’explique par la gravité des faits. Je ne suis pas en conflit avec la CGT ou les représentants du personnel, mais avec une personne, qui a mal agi et qui ne s’est pas excusée. » Les salariés de Flam’up, qui sont en grève depuis que la procédure est engagée et qui débrayent chaque jour pendant une heure, vont se réunir lundi matin, pour décider des suites à donner au mouvement.
source : www.laprisien.com