Le poids économique des CE dans la région PACA
Le calcul du poids économique des CE est effectué en ajoutant au budget des CE, celui induit par la participation des salariés à ses activités. Le budget de fonctionnement du CE qui correspond à 0.2 % de la masse salariale brute, est estimé à 16.9 millions d’Euros par an dans la région PACA. Ce budget prend en compte l’équipement, le fonctionnement du CE et la formation des élus. Part importante du poids global, le budget des activités socioculturelles est estimé à environ 1 % de la masse salariale brute. En PACA, son montant est de 170.67 millions d’Euros par an. Le budget induit par la participation des salariés aux activités proposées et subventionnées en partie par le CE, est estimé en moyenne à 512 millions d’euros par an, en PACA. Au final, le poids économique des CE dans la région sur l’année 2001, est d’environ 700 millions d’euros.
L’informatisation des CE
En 1999, 72 % des CE étaient équipés en informatique contre 57 % en 1997, ce qui dénote une utilisation de plus en plus importante de l’outil informatique. Si seuls 4 % des CE ont leur propre site, ils sont 23 % à utiliser Internet et 45 % à se servir de CD ROM.
Le rôle du CE vu par les Elus
29 % des élus de CE, affirment que leur mission principale est d’assurer la défense des salariés tandis que 25 % d’entre eux évoquent plutôt l’organisation des activités de loisirs. 15 % des élus pensent que le CE est un contre pouvoir dans l’entreprise et 21 % déclarent que leur rôle est pluriel : il englobe à la fois la défense des salariés, l’organisation des loisirs et la redistribution.
Les relations des CE avec les syndicats et l’inspection du travail
En 1999, 72 % des élus ont pris des renseignements auprès d’un syndicat et ou de l’inspection du travail, ils n’étaient que 65 % en 1997. Les relations entre les CE d’une part et les syndicats et l’Inspection du travail d’autre part sont en progression constante bien que 28 % des élus ne soient en jamais en contact avec ces interlocuteurs du CE.
CE, RTT et syndicats
Les accords de Réduction du Temps de Travail ont été plus rapidement négociés dans les entreprises quand les CE avaient parmi leurs élus des syndiqués ou un délégué syndical. 88 % des CE qui avaient déjà signé un accord en 1999 avaient parmi leurs élus un délégué syndical ou un élu syndiqué. Près de 70% des CE ont suivi des réunions d’informations sur les 35 heures. Celles-ci était le plus souvent organisée par un syndicat. Dans cette optique, il ressort que les listes syndicales présentées aux salariés sont mieux perçues, que les élus issus de listes syndicales sont de plus en plus nombreux, ils étaient 45% en 1999. Cependant les élus issus de listes non syndicales, 55% en 1999, restent majoritaires.
Les prestations sociales du CE
En ce qui concerne les prestations sociales, l’accord de participation est en progression, il touchait 68 % des CE en 1999 contre 65% en 1997. L’accord d’intéressement est présent, lui dans une entreprise sur deux. Quand au contrat groupe de complémentaire maladie, il intervenait dans 71 % des CE en 1999 au lieu de 65 % en 1997. De plus, 40 % des CE ont un restaurant d’entreprise ou ont négocié des accords avec un restaurant proche de l’entreprise.
Les prestations marchandes
Les propositions du CE en matière de prestations marchandes sont nombreuses et variées : qu’il s’agisse de la billetterie en progression constante, 80% des CE en gèrent une et 70% subventionnent des billets ou des voyages et sorties organisées par 65 % des CE. Le voyage produit phare s’étend sur 3 jours. Organisé à l’étranger il est consacrée à la détente et aux loisirs. Les CE participent également aux festivités pour de nombreux événements : naissances, mariages, départs à la retraite, pour la fête des mères et des pères et pour Noël, célébré par 92 % des CE.